Urgesat ! Larry Niven Urgesat ! Larry Niven <$BlogRSDUrl$>

Urgesat ! Larry Niven

Blog consacré à un écrivain américain de Science Fiction injustement méconnu en France : Larry Niven.

23.9.09

ATTENTION !
Ce blog n'est plus mis à jour.
Vous pouvez me retrouver sur

Tu peux courir ! Le site

et sur

Tu peux courir ! Le blog.

A bientôt,

Sylvain

posted by Sylvain  # 23.9.09

27.4.07





Sommaire :

1 : Présentation

2 : Bibliographie française commentée

3 : Interview de Larry Niven

4 : Perspectives

5 : Divers




1 : Présentation :

L’Américain Larry Niven est né en 1938 et a commencé à publier des textes de Science Fiction en 1964. Il a inventé quasiment à lui tout seul le sous-genre dit « Hard Science » dans lequel les données scientifiques jouent un rôle très important et s’est ainsi placé dans la lignée de Robert Heinlein.
Une grande partie de ses récits prennent place dans les « Tales of the Known Space » (« Contes de l’Espace Connu ») qui est une véritable histoire du futur avec exploration de la galaxie, guerres spatiales et rencontres avec des extraterrestres hauts en couleur. L’oeuvre la plus connus de Larry Niven est le roman « L’Anneau-Monde » qui fait figure de classique du Space Opera.
Aux Etats-Unis, l’oeuvre de Larry Niven est très respectée et ses romans sont constamment réédités. De nombreux prix littéraires de SF l’ont récompensé de 1967 (prix Hugo pour « Neutron Star ») à 2001 (prix Locus pour « The Missing Mass »). Le dernier en date est le "Heinlein Award" qu'il a partagé avec Jerry Pournelle en avril 2005.
En France, c’est un auteur quasiment inconnu. De nombreux textes, romans aussi bien que nouvelles n’ont jamais été traduits et ceux qui l’ont été sont aujourd’hui presque tous introuvables. Il est sûr que les prises de positions politiques de Larry Niven (rapidement étiqueté écrivain « de droite » comme Robert Heinlein avant lui) l’ont beaucoup desservi dans notre pays.
Les choses sont cependant peut-être en train de changer car en cette année 2005 les romans "L'Anneau-Monde" et "La paille dans l'oeil de Dieu" reparaissent dans de nouvelles traductions.
Ce blog a pour ambition d’attirer l’attention sur un écrivain qui n’est pas politiquement correct mais dont l’imagination nous montre la Science Fiction dans ce qu’elle a de meilleur.

Sylvain

posted by Sylvain  # 27.4.07

25.6.05

*************************



2 : Bibliographie française commentée :

L'astérisque (*) signale les textes faisant parties des « Tales of the Known Space » (Contes de l'Espace Connu).
Les textes sont présentés dans l'ordre chronologique des traductions françaises.
A propos de la mention « Galaxie 2 » : il a existé en France deux revues baptisées « Galaxie ». La première a été éditée de 1953 à 1959 et a compté 65 numéros. La deuxième a été éditée de 1964 à 1977 et s'est arrêtée au bout de 159 numéros. C'est cette deuxième revue qui a régulièrement publié des nouvelles de Larry Niven.

1ère partie : romans :



« L'anneau-monde » (*)

Editions françaises :
1 : éditions OPTA, collection Club du Livre d'Anticipation n°42 (1973)
avec une introduction de Michel Demuth, une photo de l'auteur et une bibliographie ;
2 : éditions OPTA, collection Galaxie/bis n°87 (1983) et n°131 (1985) ;
3 : éditions J'ai lu n°3527 (1995).
Traduction : Jacques Polanis.
4 : nouvelle traduction de "L'anneau-monde" par Fabrice Lamidez éditée par les éditions Mnémos en 2005 dans la collection "Icares SF".
(« Ringworld », 1970)
Prix Hugo 1971
Louis Wu fête son deux centième anniversaire quand Nessus, un Marionnettiste lui propose de partir explorer un gigantesque artefact découvert par son peuple lors de leur fuite hors de notre galaxie (voir la nouvelle « Jusqu'au coeur »). Les Marionnettistes sont des sortes de centaures à trois pattes et à deux têtes. Leurs ancêtres étaient des herbivores, ce qui explique une bonne partie de leur psychologie. Leur cerveau est situé dans leur corps à la base de leurs deux cous. Chaque « tête » porte un oeil et une bouche très souple et très sensible qui sert également d'organe de préhension.
Nessus et Louis Wu seront accompagner de Parleur-Aux-Animaux, un Kzin diplomate et par Teela Brown, une jeune femme dont nous apprendrons par la suite qu'elle est le produit d'une sélection rigoureuse visant à créer une lignée humaine chanceuse.
Les Kzinti sont des extraterrestres humanoïdes faisant penser à des félins dont seuls les mâles seraient intelligents. Dans les siècles précédants cette histoire, il y a eu quatre guerres entre les humains et les Kzinti, toutes gagnées par les humains car les Kzintis sont trop impulsifs et parfois mal organisés.
L'artefact que nos quatre héros ont pour mission d'explorer est « l'Anneau-Monde » dont le diamêtre mesure trois cents millions de kilomètres, la largeur un million six cent mille kilomètres et dont la surface est égale à trois millions de fois celle de la Terre. Il tourne rapidement autour de son étoile afin de créer une pesanteur artificielle. Les explorateurs s'écraseront sur l'Anneau-Monde et découvriront que la civilisation qui a autrefois dominé n'existe plus mais qu'il y a des survivants...

Ce roman a rencontré un très grand succès dés sa parution. Il est aujourd'hui considéré comme étant un classique du Space Opera. Certes, il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre d'écriture mais les idées originales sont nombreuses et leurs conséquences sont admirablement développées. Les personnages sont crédibles et les extraterrestres sont parmi les plus réussis que la Science Fiction nous a donné à lire.
Une lecture chaudement recommandée.



« Le monde des Ptavvs » (*)

Editions OPTA, collection Club du Livre d'Anticipation n°48 (1974).
(« World of Ptavvs », 1966)
Traduction : Jacques Polanis.
Larry Greenberg est télépathe. Il communique et échange des souvenirs avec des dauphins quant on lui propose une nouvelle mission : entrer en contact mental avec la créature qui se trouve dans la « Statue de la Mer », un scaphandre extraterrestre retrouvé dans des couches sédimentaires très anciennes et placé en état de stase temporelle. Au moment du contact télépathique, les souvenirs de l'extraterrestre s'impriment dans le cerveau de Greenberg qui se prend désormais pour un extraterrestre. Profitant de la confusion, le véritable extraterrestre qui est doté de pouvoirs psychiques terrifiants réussit à s'échapper et la Terre se retrouve donc avec deux « extraterrestres » en liberté...
« Le monde des Ptavvs » est le premier roman publié de Larry Niven. Pouvoirs parapsychiques, extraterrestres menaçants, Space Opera, il est tout à fait représentatif de la Science Fiction des années 60. Certaines choses bien sûr ont vieilli (la technologie du futur imaginée à l'époque par exemple) mais le récit est alerte, les personnages intéressants et les idées nombreuses. Quarante ans après sa première publication, ce roman reste très bon.





« La poussière dans l'oeil de Dieu »

Ecrit en collaboration avec Jerry Pournelle.
Editions françaises :
1 : éditions Albin Michel, collection Super+Fiction n°14 (1981) ;
2 : réédition sous le titre "La paille dans l'oeil de Dieu" aux éditions du Bélial en mars 2007 avec une préface de Serge Lehman.
(« The Mote in God's Eye », 1974 ; à noter que l'édition britannique de ce roman s'intitule " The Moat Around Murcheson's Eye", merci à Jean Asselin pour ce renseignement)
Nous sommes en 3017. Les Terriens ont exploré une bonne partie de la galaxie et deux cents planètes habitées constituent le "Deuxième Empire de l'Homme". Des êtres vivants ont été découverts sur certaines planètes mais aucune intelligence extraterrestre n'a été rencontrée. Si le niveau technologique n'égale pas encore le niveau atteint jadis sous le Premier Empire, les hommes se déplacent relativement aisément d'un système solaire à l'autre à des vitesses supérieures à la vitesse de la lumière.
Un jour un objet manifestement artificiel pénètre dans le système appelé "néo-calédonien". Le "Mac-Arthur", un vaisseau de guerre de retour d'une mission contre des rebelles, est envoyé au devant de cet objet qui se révèle être un vaisseau se déplaçant à une vitesse très inférieure à celle de la lumière grâce à une voile solaire. Le Mac-Arthur se fait attaquer lors de l'approche et riposte : le pilote extraterrestre est tué. Quelques mois plus tard, le "Mac-Arthur" accompagné d'un autre vaisseau, le "Lénine" est envoyé en exploration dans le système d'origine du vaisseau extraterrestre et les humains vont ainsi rencontrer les Granéens...

Voici un Space Opera dans la grande tradition du genre. Batailles dans l'espace, vitesses supra-luminiques, extraterrestres vraiment étranges, rien ne manque. Les différentes planètes humaines ont conservé des marques "ethnologiques" dues à leurs différences de peuplement et l'Empereur est un véritable souverain avec une Cour et tous les rites qui vont avec. L'économie est de type apparemment capitaliste avec une bonne dose d'interventions étatiques pour par exemple "protéger" les travailleurs de la concurrence que les technologies extraterrestres pourraient provoquer... Les rapports humains sont ce qui a peut-être un peu vieilli dans ce roman. Par exemple, une seule femme embarque à bord du Mac-Arthur. Les extraterrestres en revanche sont excellemment imaginés et la Première Rencontre est passionnante. Les Granéens sont à la fois ressemblants aux humains et très différents. Disons sans déflorer l’intrigue que certaines de leurs caractéristiques les feraient vaguement ressembler à nos fourmis et que leur histoire évolutive est très ancienne. On aimerait d'ailleurs en savoir plus sur ces extraterrestres une fois le livre refermé...
(A noter qu'il existe une suite à ce livre qui n'a malheureusement jamais été traduite. Il s'agit de "The Moat Around Murcheson's Eye" paru en 1992.)







« Protecteur » (*)

Edition Albin Michel, collection Super-Fiction deuxième série n°14 (1976).
(« Protector », 1973)
Traduction : Robert Latour.
Certains humains ont colonisé les astéroïdes du système solaire : ce sont les « Zoniers ». Ils vivent de l'extraction minière mais aussi de contrebande.
Un jour un intrus arrivant du fin fond de l'espace est repéré. C'est un protecteur Pak du nom de Phssthpok dont la mission est de retrouver un groupe de Paks envoyé dans cette zone de l'espace deux millions et demi d'années auparavant. Les Paks sont des extraterrestres dont la vie se partage en trois périodes : jeune, reproducteur et protecteur. Ils ne deviennent réellement intelligents qu'au stade protecteur et leur seul but alors est de protéger à tout prix leurs descendants.
Sur son chemin, Phssthpok va rencontrer Brennan, un Zonier contrebandier...

Nous sommes ici en plein « Space Opera ». Voyages dans l'espace, exploration du système solaire, extraterrestres très réussis, rien ne manque. La toile de fond de ce roman est la question de la véritable origine de l'homme à laquelle l'auteur donne une réponse très originale car en réalité les Paks sont la forme « adulte » de l'homme...
Le récit est bien mené, intéressant et plein d'idées. Une lecture très agréable pour peu qu'on apprécie ce genre littéraire. Peut-être le meilleur roman de Larry Niven.





« Un monde hors le temps »

Editions Albin Michel, collection Super-Fiction deuxième série n°35 (1978).
(« A World out of Time », 1976)
Traduction : F. Serph et Georges H. Gallet.
Jay Corbell a été cryogénisé au XXè siècle alors qu'il était mourant. Il se réveille au XXIIème siècle dans un corps qui n'est pas le sien et avec pour mission de devenir pilote d'astronef. Il devra aller ensemencer avec des bactéries des planètes extrasolaires afin que peu à peu elles deviennent habitables pour l'homme. En cours de mission il se révolte et se retrouve projeté à travers un trou noir qui l'envoie trois millions d'années dans le futur.
Quand il revient sur Terre, il rencontre une race d'enfants immortels qui ont recréé un environnement proche de celui des sociétés dites primitives. Ils sont entourés d'animaux mutants mais n'ont pas oublié leur savoir technologique. Une nouvelle quête commence alors pour Corbell : la recherche de l'immortalité...

Roman étrange que celui-ci ! Beaucoup de hard science bien sûr, une société à la fois primitive et hyper-technologique, le vertige d'imaginer ce que seront devenus nos descendants dans trois millions d'années...
Si certains aspects du récit ont un peu vieilli, les réflexions de l'auteur restent très intéressantes et l'ampleur de ses vues tout à fait admirable. Un roman à redécouvrir.



« Les ingénieurs de l'Anneau-Monde » (*)

Editions françaises :
1 : éditions OPTA, collection Club du Livre d'Anticipation n°87 (1982)
avec une présentation de Daniel Walther, une bibliographie, une dédicace de l''auteur et des notes préliminaires ;
2 : éditions OPTA, collection Galaxie/bis n°137 (1985) ;
3 : éditions J'ai lu n°3893 (1995).
Traduction utilisée par ces trois éditions : Daniel Lemoine.
4 : éditions Mnémos, col. "Icares" (2006) ; nouvelle traduction de Bernadette Emerich.
(« The Ringworld Engineers », 1980)
Vingt-trois ans ont passé depuis que Nessus, Louis Wu et Parleur-Aux-Animaux ont réussi à quitter l'Anneau-Monde. Louis Wu est intoxiqué au « fil », une sorte de drogue et Parleur a pu acquérir des terres et un harem sur sa planète d'origine. C'est Ultime, un autre Marionnettiste qui les kidnappera pour les renvoyer sur l'Anneau-Monde car l'Anneau-Monde est en danger de destruction totale...
J'ai trouvé cette suite encore meilleure et plus intéressante que le premier volume. Larry Niven abandonne certaines idées qui ne fonctionnaient pas bien à mon avis dans le premier roman (comme les humains sélectionnés en fonction de leur aptitude à être chanceux). Il parvient à donner de l'ampleur à son récit dont l'enjeu devient la survie de milliards d'êtres vivants intelligents. Le plus admirable est peut-être la cohérence et l'intégration de ces différentes dimensions du récit dans un seul univers où tout est cohérent. Un chef d'oeuvre.



« Le Trône de l'Anneau-Monde »

Editions Mnémos, col. "Icares SF" (2006).
Traduit de l'anglais par Pascal Tilche.
(« The Ringworld Throne », 1996).



« Les Enfants de l'Anneau-Monde »

Editions Mnémos, col. "Icares SF" (2007).
Traduit de l'anglais par Marion Boclet.
(« The Ringworld Children », 2004).

2ème partie : nouvelles :
(dans l'ordre chronologique des parutions françaises)

« Impasse dans le temps » in Galaxie 2 n°31 (novembre 1966)
(« Wrong-Way Street », 1965)
Un vaisseau spatial et une base extraterrestres abandonnés ont été découverts sur la Lune...
Space Opera et voyage dans le temps.


« La bordure noire » (*) in Fiction n°162 (mai 1967)
(« Bordered in Black », 1966)
Récit de la première expédition terrienne qui dépasse les limites du système solaire. Une des planètes en orbite autour de l'étoile double Sirius B est habitable et a été ensemencée par une race extraterrestre carnivore...



« Calme plat en enfer » (*) in Fiction n°163 (juin 1967)
(« Becalmed in Hell », 1965)
Lors de l'exploration de la planète Vénus, un vaisseau spatial commandé par un cerveau humain et ayant à son bord un cosmonaute donne des signes de faiblesse. Panne technique ou névrose ?

« La face cachée de la Terre » in Galaxie 2 n°38 (juin 1967)
(« One Face », 1965)
En plein saut hyper-spacial, le cerveau électronique du Hogan's Goat est endommagé par une météorite. Les passagers naufragés des milliards d'années dans le futur survivront-ils ?

« Comment meurent les héros » (*) in Galaxie 2 n°41 (septembre 1967)
(« How The Heroes Die », 1966)
La première expédition envoyée sur Mars n'est composée que d'hommes. Un crime vient d'être commis et l'assassin fuit à travers le désert mais il n'a de l'oxygène que pour quelques heures...



« L'étoile invisible » (*) in Galaxie 2 n°47 (mars 1968)
("Neutron Star", 1966)
Prix Hugo 1967.
Un homme bien payé par les Marionnettistes se lance dans l'exploration très risquée de l'étoile à neutrons BVS-1.



« Jusqu'au coeur » (*) in Galaxie 2 n°48 (avril 1968)
(« At the Core », 1966)
Le même cosmonaute au service des mêmes employeurs part pour le centre de la galaxie aux commandes d'un nouveau vaisseau beaucoup plus rapide que les autres. Il découvrira que le coeur de la galaxie a explosé et qu'un rayonnement mortel se dirige à la vitesse de la lumière vers la périphérie de la Voie lactée.
Nouvelle importante dans le cycle des « Tales of the Known Space » puisque c'est à la suite de cette découverte que les Marionnettistes décident de quitter notre galaxie.

« L'oeil de la pieuvre » (*) in Galaxie 2 n°55 (décembre 1968)
(« Eye of an Octopus », 1966)
Sur Mars, les explorateurs trouvent un puit, une bicyclette et une momie...



« L'endroit le plus froid » (*) in Galaxie/bis n°8 ( à la suite du roman « Simulacron 3 » de Daniel F. Galouye, édition OPTA, 1968)
(« The Coldest Place », 1964)
Premier texte publié de Larry Niven. Nouvelle basée sur une hypothèse scientifique de l'époque selon laquelle Mercure présente toujours la même face au soleil, ce qui a été infirmé depuis.

« Reviens Carol ! » in Galaxie 2 n°57 (1969)
(« By Mind Alone », 1966)
A propos des dangers de la téléportation.

« Jusqu'au fond de l'univers » (*) in Galaxie 2 n°63 (1969)
(« The éthics of Madness », 1967)
Pananoïa, meurtre et finalement vengeance après une poursuite de plusieurs milliers d'années dans l'espace.

« L'arme molle » (*) in Galaxie 2 n°88 (septembre 1971)
(« The Soft Weapon », 1967)
Qui des Kzinti ou des humains réussira à s'emparer d'une arme fabriquée il y a plusieurs millions d'années par des extraterrestres disparus, les Tnuctipuns ?



« Les guerriers » (*) in Galaxie/bis n°20 (à la suite du roman « Dorsai » de Gordon R. Dickson, édition OPTA, 1971)
(« The Warriors », 1966)
Les hommes vivent dans la paix et dans l'abondance depuis trois cents ans. Une expédition spatiale va rencontrer un vaisseau extraterrestre beaucoup plus puissant et beaucoup plus agressif...
Première rencontre entre les humains et les Kzinti.



« Sans issue », en collaboration avec Hank Stine, in « L'aube enclavé » n°3 (1971) ; réédition in « Derrière le néant » anthologie de Henri-Luc Planchat (éditions Marabout n°458, 1973)
(« No exit », 1971)
Un épisode du combat éternel entre Lucifer et Yahweh.



« Drôle de magicien » (en collaboration avec David Gerrold)
1ère partie : Galaxie 2 n° 96 (mai 1972)
2ème partie : Galaxie 2 n° 97 (juin 1972)
(« The Mispelled Magishun », 1970)
Sur une lointaine planète, Shoogar le magicien vaincra en combat singulier un astronaute venu de la Terre dont la magie est décidément moins forte que la sienne.

« La longue nuit » in Fiction n‚°233 (mai 1973)
(« The Long Night », 1967)
Farce sur le moyen de se débarasser d'un démon que l'on a invoqué alors qu'on est un sorcier débutant.

« La fin des magiciens » in Fiction n°236 (août 1973)
(« Not Long Before the end », 1969)
réédition in « La grande anthologie de la Science Fiction : Histoires écologiques » Livre de poche n°3778 (1983)
Fin d'une époque : lorsqu'un magicien habite quelque part, il finit par épuiser toute la magie du lieu et est obligé de déménager. Un jour, toute la magie du monde sera épuisée...

« Fin de parcours » in Fiction n°239 (novembre 1973)
(« Dry Run », 1968)
Etre mort et ne pas s'en rendre compte tout de suite car quelque part quelqu'un va nous juger et doit connaître nos motivations...

« Vieux cheval de retour » in Fiction n°242 (février 1974)
(« Get a Horse ! », 1969)
Dans mille ans les animaux auront disparu. Il faudra donc aller en chercher dans le passé. Mais qu'est-ce que ce cheval avec une longue corne sur le front ?

« Nuit de brouillard » in Fiction n°243 (mars 1974)
(« For a Foggy Night », 1968)
Ne sortez pas par une nuit de brouillard, vous riquez de vous perdre et de vous retrouver sur une Terre alternative.



« L'homme puzzle » (*), suivi d'une postface de l'auteur in « Dangereuses visions » tome 1 (édition J'ai lu n°626, 1975), anthologie de nouvelles réunie et présentée par Harlan Ellison.
(« The Jigsaw Man », 1967)
Jusqu'où ira la justice pour fournir des organes à la médecine ? Sera-t-on condamné à mort pour un simple excès de vitesse ?

« Le Chirpsithra » (*) in Univers 1980 (édition J'ai lu n°1093, 1980)
(« The Schumann Computer », 1979)
Comment réagirait une intelligence artificielle qui aurait les moyens de répondre aux grandes questions existentielles que nous nous posons tous ?

« L'inexistable » in Fiction n°338 (mars 1983)
(« The Nonesuch », 1974)
Le loup-garou peut-il exister si on ne croit pas en lui ?



« Le lion dans son grenier » in Fiction n°343 (septembre 1983)
(« The Lion in His Attic », 1982)
Nouvelle de fantasy avec animaux-garous, guerriers et sorcellerie.



« Rencontre avec un trou noir » (*) in Univers 1984 (édition J'ai lu n°1617, 1984)
(« The Hole Man », 1973)
Prix Hugo 1975.
Et si les « mini-trous noirs » existaient vraiment ?



« Larme » in Les Berserkers 8 : « La base berserker » (éd. L'Atalante, 1996) ;
réédition in Les Berserkers II (éd. L'Atalante, 2002).
(« A Teardrop Falls », 1983)
Rencontre sur une planète déserte entre un Berserker et un ordinateur intelligent d'origine humaine...



« Chicxulub » in fanzine "Présences d'esprits" n°36 (été 2003).
Dans un monde magique, un dragon annonce l'arrivée d'une énorme météorite...

« Ssoroghod » (*) in « Tracés du vertige », anthologie réunie par Al Sarrantonio (éd. Flammarion, col. "Imagine", 2004).
(« Ssoroghod's People », 2001)
Une intelligence supérieure doit-elle intervenir dans le destin d'une autre espèce intelligente ?

« Lune inconstante » in revue "Ciel et Espace" hors-série n°6 intitulé : « Science-fiction - L'autre façon d'explorer l'Univers » (juillet-août 2006).
(« Inconstant Moon », 1971)
Prix Hugo 1971
Une fin du monde "naturelle" au quotidien...

3ème partie : recueil de nouvelles

(Notez les superbes couverture de Patrice Sanahujas.)



« Les conquérants - Contes de l'univers connu 1 » (*)
éditions Corps 9/Andromède/Maison de la fiction, 1988.
Traduction : Hervé Gadras.
Comprend :
- Préface d'Alain Garguir (une présentation de l'"Histoire du Futur" de Larry Niven).
- « L'endroit le plus froid »
- « Cale sèche en enfer » (même nouvelle que « Calme plat en enfer »)
- « L'interminable attente » (« Wait It Out », 1968, inédit en français)
Exploration de la planète Pluton et cryogénie.
- « L'oeil de la pieuvre »
- « Comment meurent les héros »
- « L'homme-puzzle »
- « Au fond du trou » (« At the Bottom of a Hole », 1966, inédit)
Retour sur Mars.
- « Les menteurs » (« Intent to Deceive » ou « The Deceivers », 1968, inédit)
Des inconvénients de dîner dans un restaurant dont les serveurs sont des robots...



« Le troisième bras - Contes de l'univers connu 2 » (*)
éditions Corps 9/Andromède/Maison de la fiction, 1988.
Traduction : Hervé Gadras.
Comprend :
- « Mourir de plaisir » (« Death by Ecstasy » ou « The Organleggers », 1969, inédit)
Première apparition du « fil », cette nouvelle accoutumance que l’on retrouvera notamment dans « Les ingénieurs de l’anneau-monde ».
- « Morts sans défense » (« The Defenseless Dead », 1973, inédit)
- « Les bras » (« Arms » ou « Arm », 1975, inédit)
- « Un point final sur la SF policière », postface de L. Niven (1976).
Trois enquêtes policières situées dans le futur à l’époque de la lutte contre les voleurs d’organes suivies d’un texte de l’auteur commentant ces nouvelles.

********************
*
* DERNIERE MINUTE du 17 mars 2004 :
* Par un mystère de l'espace-temps non résolu à ce jour (1), des
* exemplaires de ces deux recueils nouvelles sont réapparus récemment
* chez le libraire en ligne chapitre.com. Voyez ICI. Je les ai commandés
* et reçus, ces livres existent vraiment.
*
* Sylvain
*
* (1) : mystère résolu le 6 avril, voir plus bas la rubrique courrier de ce blog.
*
********************

posted by Sylvain  # 25.6.05

2.7.03

*************************
3 : Interview :
extraits d’un entretien de Larry Niven avec Jacques Guiod paru dans Galaxie 2 n°107 (avril 1973).



Galaxie : Comment définissez-vous votre position à l’intérieur de la Science-fiction ?

Larry Niven : J’aime que la science soit mise en valeur dans la SF. Ce n’est pas simplement une préférence, c’est très profond en moi. Je m’intéresse énormément à ce qui se passe actuellement en astrophysique théorique où les progrès sont vraiment considérables. Ma conception de l’univers est celle de très nombreux physiciens. L’univers est un rébus, une énigme très vaste et très complexe mais que l’on peut parvenir à résoudre. Je crois que les hommes sont sur la bonne route depuis, disons, un millier d’années. Ils obtiennent des réponses qui se rapprochent de plus en plus delà réponse véritable. L’univers est une énigme et j’aime les histoires qui sont des énigmes. Celles-ci se trouvent souvent à l’intérieur de mes propres oeuvres et peuvent être résolues par mes lecteurs.

G. : Il semble que vous ayez eu une éducation scientifique assez importante.

L. N. : Oui, je devais tout d’abord devenir mathématicien. Je suis diplômé de mathématiques mais j’ai suivi de nombreux autres cours, la plupart du temps pour mon propre plaisir. J’ai ainsi énormément travaillé la philosophie et l’anglais...

G. : Vous êtes écrivain professionnel ?

L. N. : Oui, je n’ai pas d’autre métier.
(...)

G. : Quelle est pour vous la grande distinction entre SF et fantastique ?

L. N. : Dans la SF, vous ne pouvez dire que des choses concrètes et relatives au futur. Dans la fantasy, on ne peut dire que des choses universelles. On peut faire quelques erreurs dans une histoire de SF mais pas dans une histoire de fantasy. C’est un univers dans lequel on crée ses propres règles et il faut absolument les créer bonnes et cohérentes. Il y a dans la première version de « Ringworld » quelques menues erreurs scientifiques que j’ai corrigées dans la version suivante. Mais cela n’affecte en rien l’histoire et l’on peut très bien ne pas s’en apercevoir. Dans une autre de mes histoires, je traite du voyage dans le temps sur un mode typiquement fantasy. Le personnage principal ne le sait pas. Il rencontre des licornes et des serpents de mer qu’il traite logiquement, car il ne sait pas que ces animaux sont imaginaires. Il croit qu’ils sont seulement éteints sur Terre. Les chevaux qu’il avait vu dans des livres n’avaient pas de corne mais il se dit qu’on a dû la leur couper parce que c’était trop dangereux. (1)
(...)

G. : Qu’est-ce que Ringworld, l’Anneau-Monde ?

L. N. : Il y a deux idées principales dans Ringworld. La première concerne les pouvoirs psychiques et le célèbre « Credi quia absurdum ». Je ne crois pas moi-même aux pouvoirs psychiques. Teela Brown est un personnage très intéressant et très dangereux à l’intérieur du roman. L’autre idée est celle du monde circulaire lui-même. D’une certaine manière, c’est une sphère de Dyson, mais d’une autre, ce n’est pas du tout cela. Une sphère de Dyson est une coquille sphérique à l’intérieur de laquelle se trouve une étoile. (2) Cette sphère est construite pour répondre aux besoins d’une civilisation technique très avancée ; la population augmente sans cesse grâce aux progrès de la médecine. Une place de plus en plus grande est nécessaire. La solution est d’inclure une étoile dans une coquille sphérique. Mais il y a de nombreux problèmes ; il faut par exemple de nombreux générateurs de gravité permettant aux choses de tenir en place. Si l’un d’entre eux lâche, ce sera terrible : non seulement des milliards d’êtres humains seront projetés dans l’espace mais l’équilibre de toute la structure sera mis en danger. Le monde circulaire élimine la plupart des problèmes posés par la sphère de Dyson. Il n’y a pas besoin de créer des générateurs de gravité. Ceux-ci sont d’ailleurs possibles du point de vue de la physique actuelle mais, dans le cas de la sphère de Dyson, ils devraient avoir un diamètre égal à celui du système solaire. C’est évidemment complètement stupide. Le monde circulaire fait trois millions de fois la surface de la Terre. La sphère de Dyson est un milliard de fois plus grande que cette dernière. On peut bien sûr faire le monde circulaire plus grand mais le soleil en sera plus éloigné et la température variera en conséquence.

G. : Comment avez-vous conçu vos personnages ainsi que les relations qui se créent entre eux ?

L. N. : Ce processus a été très lent. Ringworld est la dernière histoire d’une série de nouvelles, de novelettes et de romans qui concernent les Marionnettistes. Ceux-ci existent depuis pas mal de temps et j’ai accumulé de plus en plus de détails à leur sujet.



G. : Quels sont les principaux titres de la série des Marionnettistes ?

L. N. : Neutron Star (3), A Gift from Earth (4), World of Ptavvs (5), Ringworld. Ce qui fait trois romans et un recueil de nouvelles. Cela inclue également un certain nombre d’histoires non spatiales. Le personnage de Louis Wu apparut pour la première fois dans une nouvelle intitulée « There Was a Time ». Le Parleur-aux-animaux est tout nouveau. Ils le sont tous d’ailleurs, à l’exception de Louis Wu, comme je viens de vous le dire. Oh ! non, Nessus est aussi plus ancien puisqu’il apparaît dans « The Soft Weapon » (6), une histoire qui se passe deux cents ans plus tôt. Ce qui fait que Nessus est très vieux.

G. : Combien de temps vous a-t-il fallu pour concevoir et écrire ce roman ?

L. N. : Chacun de mes romans m’a demandé deux ans. Evidemment, je ne passe pas tout mon temps dessus ; j’écris plusieurs choses entre-temps. Je crois aussi que mes romans deviennent de plus en plus importants et de plus en plus élaborés.

G. : Et le « World of Ptavvs » ?

L.N. : Ce fut une de mes premières oeuvres. C’était la troisième histoire que je vendais.

G. : La première est « The Coldest Place » (7) ?

L. N. : Oui. Cette nouvelle fut d’ailleurs démodée dès sa parution puisque l’on venait de découvrir que Mercure tournait très légèrement sur lui-même. Elle parut dans « If » qui avait adopté la politique de publier un nouvel auteur chaque mois, ce qui était très bon pour les auteurs et les lecteurs. Ce fut également Fred Pohl qui publia « World of Ptavvs » et me suggéra de le développer pour en faire un roman. Ce que je fis.

G. : « World of Ptavvs » appartient à la série des Marionnettistes mais ils n’apparaissent pas dedans...

L. N. : C’est vrai, mais il n’y a pas non plus de voyages à des vitesses supérieures à celle de la lumière. En fait, je n’avais pas conçu cela comme une série à l’origine. Je ne m’en suis aperçu que plus tard ; j’ai alors compris que j’étais en train d’écrire une histoire du futur. Il y avait tellement de formes de vie, de plantes et d’animaux agréables que j’avais laissé de côté dans le « World of Ptavvs » que je voulais écrire quelque chose à leur sujet. Les tournesols, une certaine forme de vampires, les Bandernatchis...
(...)

G. : Vous pouvez dire quelques mots du roman que vous écrivez actuellement ?

L. N. : Il y a cinq ans, j’ai écrit une novella de 30 000 mots concernant une race vivant près du coeur de la galaxie. Il s’agit d’êtres très forts, très intelligents, asexués, à la peau très rude. L’idée est qu’ils arrivèrent sur Terre il y a environ deux millions d’années au moment où l’arbre de la vie se développait plutôt mal. Ils se transformèrent en êtres humains mais aussi en singes, en koalas, etc. Il faut environ 30 000 mots supplémentaires pour décrire le destin de ce protecteur et les autres problèmes qui se poseront à lui.

G. : Quand ce roman sera-t-il terminé ?

L. N. : Ce roman, que j’appelle « Protector » (8), devrait être terminé dans trois mois si j’ai vraiment l’occasion d’y travailler. Mais étant donné que je dois travailler sur le roman en collaboration quand je rentrerai chez moi, il ne sera pas terminé avant six mois environ. Il devrait donc être publié aux environs de Pâques 1973.
(...)

G. : Vous pensez que l’écrivain de SF appartient à une sorte d’avant-garde ?

L. N. : Pour moi, les meilleurs écrivains n’appartiennent à rien du tout. Un écrivain de SF doit être un innovateur, c’est tout. Que quelqu’un le suive ou non n’a aucune importance. Je crois quant à moi que je marche sur les traces de Heinlein. Je tiens à le respecter ; c’est l’homme et l’écrivain que je respecte le plus. C’est dans ses livres que j’ai appris à écrire.

Notes de Sylvain :
(1) : Il s’agit de la nouvelle « Vieux cheval de retour ».
(2) : Voir par exemple le roman « Les vaisseaux du temps » de Stephen Baxter (édition Robert Laffont, collection Ailleurs et Demain, 1998).
(3) : « L’étoile invisible » ; ce texte a donné son nom à un recueil de nouvelles paru aux Etats-Unis en 1968.
(4) : Roman resté inédit en français.
(5) : « Le monde des Ptavvs ».
(6) : « L’arme molle ».
(7) : « L’endroit le plus froid ».
(8) : « Protecteur ».

posted by Sylvain  # 2.7.03
*************************


4 : Perspectives :

Deux éditeurs ont donc recommencé à publier Larry Niven en français. Mnémos d'abord qui a publié récemment l'intégrale en quatre volumes du cycle de l'Anneau-Monde et le Bélial ensuite.
Je suis persuadé que les qualités d’imagination et de rigueur de ses oeuvres intéresseront de nombreux lecteurs.
Voici en tout cas quelques oeuvres qui restent à traduire :
- « Inferno » (où nous apprenons avec plaisir qu'après leur mort, les militants antinucléaires iront en enfer) ;
- « Oath of Fealty » (l’existence menacée d’une arcologie privée en butte à l’hostilité de terroristes écologistes) ;
- « The Barsoom Project » ;
- sans oublier "The Gripping Hand", la suite de "La poussière dans l'oeil de Dieu" (merci à Jean Asselin).
Mentionnons également les dix anthologies « Man-Kzin Wars » dans lesquelles d’autres auteurs nous content des épisodes des guerres entre Kzinti et humains. Des auteurs aussi connus que Poul Anderson, Gregory Benford ou Donald Kingsbury n’ont pas hésité à y participer.





5 : Divers : dédicace, citation, courrier, actualité, références, liens, remerciements et dernières modifications de ce blog.

Dédicace :

Le roman de David Gerrold "L'homme éclaté" porte la dédicace suivante :

"A Larry Niven, un excellent ami qui croit à l'impossibilité de voyager dans le temps. Et qui a probablement raison."



"L'homme éclaté" de David Gerrold, éditions Casterman, collection "Autres temps, autres mondes" (1978).
Edition originale américaine : "The Man Who Folded Himself" (1973).

Citation :



"Diplômé de l'Université de Cambridge, le Dr Sheffield est venu ensuite s'installer aux États-Unis pour y travailler notamment dans l'imagerie satellite. Lecteur assidu de SF dans sa jeunesse, il avait complètement abandonné ensuite le genre, et ce fut la lecture, par hasard de "l'Anneau-monde" de Larry Niven, un des grands romans de la Hard Science américaine qui lui redonna goût de la SF dans les années 70. Au point de le pousser à tenter sa chance comme auteur. C'est ainsi qu'il vit sa première nouvelle publiée en 1977 dans Galaxy, alors qu'il avait 42 ans, un âge plutôt inhabituel pour un débutant."
Richard D. Nolane, in "Avant -propos" à "L'extraordinaire Docteur Darwin : le démon de Malkirk" de Charles Sheffield (éditions Terre de Brume, collection "Terres mystérieuses", 2003, page 5).

Charles Sheffield (1934-2002) devait publier par la suite d'excellents textes comme le roman "La toile entre les mondes" ou les nouvelles publiées dans le recueil "Les chroniques de McAndrew".

Courrier :



1 : j'ai reçu le 6 avril 2004 le message suivant d'Alain Garguir :

"Bonjour,

Pris connaissance de votre site (bravo !) et bien d'accord avec vous, comme
vous avez pu vous en douter en lisant mon introduction, sur la catastrophe
de voir un écrivain aussi inspiré et passionnant complètement liquidé en
France. C'est en grande partie dû à la pratique de publication qui n'a
privilégié que les romans en laissant de côté les nouvelles attenantes.
C'est bien pour cela que j'avais démarré une retraduction avec Hervé Gadras
de l'ensemble reclassé en ordre chronologique correct. Les premières
traductions, mal payées sans doute, étaient très médiocres malgré quelques
signatures bien connues, et pour être certain de la chronologie exacte,
j'avais rencontré Niven à l'occasion de la Convention de Brighton en 87 (sa
tête quand il a vu le dessin supplémentaire que m'avait fait Caza !). Las,
il ne suffit pas de publier, il faut diffuser et vendre, et notre
distribution, bien trop confidentielle, n'a pas permis la poursuite de
l'aventure (nous avions commencé
"A Gift from Earth") Même aujourd'hui,
seuls Chapitre et la S.F.L. ont intégré les ouvrages, Amazon n'ayant même
pas répondu. Troisième point possible pour se les procurer (attention, les
prix de Chapitre m'ont paru bizarres, ils font les réductions qu'ils
veulent, tant mieux pour le lecteur, mais en théorie Les Conquérants sont à
11 € et Le Troisième bras à 13 € ), 3e possibilité donc : l'Association
Flatland, 290 rue de Lille, 59130 Lambersart, qui gère encore tous les
ouvrages d'Andromède et de la Maison de la Fiction.

Comme on dit en Belgique, ça est un plaisir !
Bien cordialement,

Alain Garguir"


Alain Garguir a dirigé la librairie "Andromède" à Lille dans les années 80, il a édité à la même époque le fanzine ou mieux le prozine "Proxima" et a organisé la convention nationale de Science Fiction en 1984, toujours à Lille. Il a également édité jadis des anthologies de très grande qualité, les "Chroniques...", qui sont restées dans les mémoires de tous ceux qui les ont lues. Il a également dirigé la coédition des recueils de nouvelles de Larry Niven "Les conquérants" et "Le troisième bras". C'est dire si je suis heureux d'avoir reçu ce message. Depuis, Amazon a référencé aussi les deux recueils de nouvelles en question.

Sylvain



2 : j'ai reçu le 20 septembre 2004 le message suivant de Laurent Genefort :

"Merci beaucoup pour votre site!

Moi aussi je suis fan de Larry Niven, et "Les Ingénieurs de
l'Anneau-monde", mon premier CLA, entre pour une bonne part dans la
création de mon cycle de SF "Omale".

Cordialement,
Laurent."


Merci pour ce message !
Je connais peu l'oeuvre de Laurent Genefort mais c'est un auteur français très connu. Il a notamment obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire 1995 pour son roman "Arago" et a soutenu une thèse de lettres consacrée à cinq livres-univers de Science Fiction. Le cycle d'Omale est constitué de trois volumes parus aux éditions J'ai lu et je me suis promis de les lire bientôt...
[Ce qui est fait le 15 février 2005, voir ICI.]

Sylvain

3 : j'ai reçu le 9 décembre 2005 le message suivant de Jean Asselin :

"Bonjour Sylvain,

Tout d'abord, merci d'avoir recueilli toutes ces informations sur Larry Niven dans la langue de Molière. Je suis moi-même amateur de Larry Niven, surtout en version originale anglaise.
Une information ensuite : la version originale américaine de la suite de "The Mote in God's Eye" s'intitule "The Gripping Hand". Le titre "The Moat around Murcheson's Eye" est celui de l'édition britannique. C'est une excellente suite au sens où les auteurs n'ont pas tenté de simplement refaire le premier (commentaire que j'appliquerais aussi à la suite de "Titan", de John Varley).

Une question, maintenant. Savez-vous pourquoi on a cru bon de retraduire "L'anneau-monde" ? Je suppose qu'il s'agit de copyright de cette traduction, qui appartient sans doute encore à J'ai Lu. Mais ceci poserait alors la question de l'existence même de l'édition Mnémos.

J'avais l'habitude de recommander "L'arme molle" aux copains et copines qui ne lisent pas l'anglais. J'ai eu un jour la mauvaise idée de lire cette traduction de François Truchaud. Après avoir ajouté tellement de corrections qu'elles étaient plus nombreuses que le texte imprimé, j'ai conclu qu'il faudrait un jour s'attaquer à une retraduction. La version originale est savoureuse et je regrette que le lecteur francophone ne puisse en apprécier les qualités.

Cordialement

Jean

P.S. : le marionnettiste illustré par Wayne Barlowe (le marionnettiste du "Barlowe's Guide to Extraterrestrials" de 1979, réédité plusieurs fois depuis) me semble être la version définitive. Toutefois, personne n'a encore réalisé un Kzin complètement satisfaisant.
Je n'aime pas trop les Kzinti de Steve Hickman parce qu'il persiste à les illustrer comme des tigres bipèdes, tous trop minces (alors que Niven les décrit comme étant massifs) et au front aussi bas que celui d'un tigre véritable, c'est-à-dire sans lobes frontaux développés (alors que Niven a pourtant pris soin de préciser le contraire dans plusieurs textes : un Kzin a, comme un humain, le front bien haut).

Merci encore de ce beau travail :-)"


Bonjour,

et merci pour votre message !
Vous n'êtes pas le premier à me dire que les traductions françaises de Larry Niven ne sont pas toujours très bonnes, il y aurait quelque chose à faire de ce côté là...
Merci aussi pour l'information concernant "The Mote...", il va falloir que je mette mon blog à jour...
Pour la nouvelle traduction de l'Anneau-monde, je n'en sais pas plus que vous. L'hypothèse d'un problème de droits est en effet la plus plausible.
Bien cordialement,

Sylvain

4 : j'ai reçu le 28 juin 2006 le message suivant de Georges Bormand :

"Salut Sylvain
Je découvre ton site par hasard au cours de la
rédaction d'un article sur Larry Niven pour la revue
Phénix, histoire de reprendre le refrain déjà entonné
dans Présences d'esprits. J'ai repris en l'arrangeant
au format désiré et sans recopier les résumés ta
bibliographie des textes français, plus complète que
ma mémoire pour ce qui est des nouvelles, d'autant
plus que cela fait des années que je ne lis plus Larry
qu'en V.O.
Bravo donc et, comme tu vois, on peut espérer que les
choses commencent à bouger. J'attends avec impatience
que quelqu'un juge bon de traduire les deux romans sur
Heorot (avec JPournelle et SBarnes) ou les Integral
Trees/Smoke ring que tu as omis de citer...
Georges Bormand"


Merci de ton message ! Je suis très heureux que ce blog t'ait été utile et je lirai avec grand intérêt ton travail dans "Phénix". Espérons que les choses vont enfin bouger en ce qui concerne de nouvelles traductions des oeuvres de Larry Niven en français.
Cordialement,
Sylvain

4 : j'ai reçu le 21 avril 2007 le message suivant :

Bonjour Sylvain,

c'est un autre Sylvain qui vous parle.
Toutes mes félicitation pour vos pages sur Larry Niven.
L'Anneau-Monde et Les Ingénieurs de l'Anneau Monde font partie de
mes livres préférés.
J'avais vu sur les étalages des librairies la récente réédition par Mnémos des Ingénieurs de l'Anneau-Monde. Je découvre avec joie sur votre site les couvertures de Mnémos pour L'Anneau-Monde et pour le Trône de l'Anneau-Monde (au passage j'apprends l'existence de ce livre... merci ).
Ma remarque est la suivante : il y a un oeil "félin" au milieu de la couverture des Ingénieurs de l'Anneau-Monde chez Mnémos... Clin d'oeil douteux aux Kzinti ou bien tentative de petite tromperie en surfant sur la vague des films du Seigneur des Anneaux avec cet oeil qui ressemble à s'y méprendre à "l'Oeil de Sauron" en haut de
sa tour... J'avais beaucoup râlé en voyant cet étrange détail sans rapport
avec le roman de Larry Niven.
Voilà, c'était ma petite remarque. Encore bravo pour votre travail.

Cordialement
Sylvain D.


Bonjour,

et merci pour votre message !
Je possède également les éditions CLA de Larry Niven, c'est vrai qu'il s'agit de très beaux volumes.
Larry Niven est revenu récemment dans l'édition française et ça, c'est une bonne nouvelle. Mémos a publié récemment le quatrième volume de l'Anneau Monde et j’espère que le Bélial publiera la suite de "la Poussière dans l'oeil de Dieu".
Votre remarque sur l'édition Mnémos des Ingénieurs de l'Anneau-Monde me semble juste. Je ne sais pas si la ressemblance est volontaire dans l'esprit de l'illustrateur mais elle est frappante.
Je n'avais pas pour ambition d'illustrer sur mon blog toutes les éditions françaises de Larry Niven mais après tout, pourquoi pas ?
Si j'avais plus de temps, je réaliserais des blogs dans le même genre consacrés à Robert Heinlein et aux frères Strougatski.
Encore merci pour vos encouragements,
cordialement,
Sylvain G.

Actualité :



1 : Le 11 avril 2005, la "Heinlein Society" a décerné le troisième "Heinlein Award" à Larry Niven et à Jerry Pournelle. Plus de détails, ICI.

Sylvain
(Merci à Clément Junca.)

2 : En ce mois de juin 2005, les éditions Mnémos sortent la quatrième édition française de "L'Anneau-monde" dans une nouvelle traduction de Fabrice Lamidez. Merci à eux.

3 : Une réédition du roman "La poussière dans l'oeil de Dieu" est annoncée pour le 15 novembre 2005 aux éditions du Bélial sous le titre "La paille dans l'oeil de Dieu".
[Ajout du 20 juillet 2006 : Impossible jusqu'à présent de se procurer ce livre mais il est maintenant annoncé pour le 15 septembre 2006, ce qui laisse penser qu'il n'est pas paru en 2005 comme initialement prévu.]

4 : Une réédition du roman "Les ingénieurs de l'Anneau-monde" est parue aux éditions Mnémos, col. "Icares" le 15 janvier 2006.

5 : La première traduction en français du troisième volume du cycle de l'Anneau Monde est annoncée pour le 2 novembre 2006 aux éditions Mnémos. Cela s'appellera "Le trône de l'Anneau Monde" et on peut consulter ICI la page du site Amazon qui lui est consacrée.
Aujourd'hui lundi 6 novembre 2006, je viens de recevoir ce livre. Merci aux éditions Mnémos !



5 : Le prochain hors-série de la revue d'astronomie "Ciel et Espace" sera consacré à la Science Fiction. Il comprendra une nouvelle inédite en français de Larry Niven et s'intitulera "Science-fiction, l'autre façon d'explorer l'univers". En kiosque le 3 juillet 2006.

Références :

- « The Multimedia Encyclopedia of Science Fiction » CD-Rom, par Peter Nicholls et John Clute (Grolier, 1995).

- Introduction de Michel Demuth à « L’Anneau-Monde » (édition OPTA, collection CLA n°42, 1973).
- Critique par Jean Milbergue de "Protecteur" parue dans le fanzine "A la poursuite des Sffans" n°3 (juillet 1976).
- « Ultramondes » par Robert Holdstock et Malcolm Edwards (édition AMP, 1980) : « L’Anneau-Monde » pages 79 à 87.
- Critique par C. Moreau de "La poussière dans l'oeil de Dieu" parue dans le magazine "Ere comprimée" n°14 (1981).
- Critique par Claude Ecken des "Ingénieurs de l'Anneau-Monde" parue dans "Fiction" n°336 (janvier 1983).
- "La science au secours de l'imagination : l'univers connu de Larry Niven" par Dominique Balczesak in "Runes" n°7 (1er trimestre 1984).
- « Barlowe’s Guide to Extraterrestrials » par W. D. Barlowe, I. Summers et B. Meacham (Workman Publishing, New York, seconde édition, 1987) : articles « Puppeteer » (« Marionnettiste ») pages 76 et 77 et "Thrint" ("Le monde des Ptavvs") pages 100 et 101.
- « Vers une société sans Etat » par David Friedman (édition Les Belles Lettres, 1991), « Annexe 2 : Mes concurrents / Romans ».
- Dossier "Larry Niven" in fanzine "Présences d'esprits" n°36 (été 2003). Comprend un article de Georges Bormand, une bibliographie et une nouvelle inédite en français : "Chicxulub".
- Courte "Interview de Larry Niven" et "Les non-traduits", article de Georges Bormand in "Phénix Mag" n°10 (août 2006), magazine disponible ICI.



Liens :

Un article signé Albert Aribaud consacré à Larry Niven.
Site entièrement consacré à Larry Niven et à son oeuvre.

Remerciements :



Icarus, l'encyclopédie de l'Imaginaire.



Index SF.









Dernières modifications de ce blog :

30 juin 2003 : création de ce blog.
7 juillet 2003 : ajout de la présentation de la nouvelle "Sans issue".
Novembre 2003 : nouvelles images et demande d'affiliation au Web Ring Larry Niven.
23/25 décembre 2003 : ajouts de la présentation de la nouvelle "Larme", de nouvelles images et de remerciements et mises à jour diverses.
4 février 2004 : nouvelle rubrique "dédicace".
17 mars 2004 : message à propos des recueils de nouvelles de Larry Niven réapparus chez chapitre.com et ajout des noms des traducteurs des romans et des recueils de nouvelles.
20 mars 2004 : quelques détails sur les recueils de nouvelles "Les conquérants" et "Le troisième bras".
4 avril 2004 : ajout de la très belle image de Caza ayant illustré l'édition française du roman "Le monde des Ptavvs".
7 avril 2004 : nouvelle rubrique "courrier" avec un message d'Alain Garguir.
12 avril 2004 : ajout d'une référence dénichée dans le fanzine "A la poursuite des Sffans".
18 avril 2004 : ajout d'une référence à une critique des "Ingénieurs de l'Anneau-Monde" parue dans "Fiction".
20 septembre 2004 : ajout d'un message de Laurent Genefort.
13 novembre 2004 : ajout de six nouvelles images.
14 novembre 2004 : ajout de cinq nouvelles images.
29 décembre 2004 et 15 janvier 2005 : ajout de la présentation de la nouvelle "Ssoroghod".
21 janvier 2005 : ajout des références au dossier Larry Niven paru dans le fanzine "Présences d'esprits".
30 janvier 2005 : ajout des vignettes NooSfère et SFMarseille.
15 février 2005 : ajout d'un lien vers ma présentation du cycle d'"Omale" de Laurent Genefort.
20 février 2005 : ajout d'une image et d'un lien (merci Mélodius !) concernant le roman "Ringworld's Children".
15 avril 2005 : nouvelle rubrique "Actualité".
16 avril 2005 : ajout du logo "The Heinlein Society".
3 mai : ajout d'un compteur de visites Nedstat.
25 juin 2005 : ajout de la référence à la nouvelle traduction de "L'Anneau-monde" parue aux éditions Mnémos.
17 août 2005 : annonce de la parution du roman "La paille dans l'oeil de Dieu" en novembre prochain.
5 septembre 2005 : présentation du roman "La poussière dans l'oeil de Dieu".
11 septembre 2005 : une image en plus et une image en moins.
17 septembre 2005 : actualisation de la présentation de ce blog.
21 septembre 2005 : ajout d'une citation de Richard D. Nolane à propos de l'écrivain Charles Sheffield.
12 novembre 2005 : ajout d'une photo.
16 novembre : annonce d'une nouvelle édition du roman "Les ingénieurs de l'Anneau-monde" à paraître chez Mnémos en janvier 2006 et petits changements dans les images de "L'Anneau-monde".
22 février 2006 : mises à jour diverses, nouvelle image du roman "Les ingénieurs de l'Anneau-Monde" et publication d'un message de Jean Asselin.
27 avril 2006 : information concernant le prochain numéro hors-série de la revue "Ciel et Espace".
6 juillet 2006 : publication d'un message envoyé par Georges Bormand dans la rubrique courrier.
16 juillet 2006 : quelques précisions sur la nouvelle "Lune inconstante".
1er novembre 2006 : Larry Niven dans "Phénix Mag" n°10.
6 novembre 2006 : une image et quelques infos sur la première édition française du "Trône de l'Anneau-Monde".
4 avril 2007 : la réédition de "La poussière dans l'oeil de Dieu" est enfin parue !
25 avril 2007 : et de quatre ! "Les Enfants de l'Anneau-Monde" est paru chez Mnémos. Merci à eux !
27 avril 2007 : nouvelle lettre dans la rubrique courrier.
13 avril 2009 : un nouvel article de 1984 sur Larry Niven découvert dans la revue consacrée aux jeux de rôles "Runes" et la correction d'une coquille ("Murcheson" et non "Murchison") sur le titre britannique d'un roman de LN. Je constate que beaucoup d'images ont disparu de ce blog. J'espère un jour prochain pouvoir intégrer toute cette bibliographie consacrée à Larry Niven dans un vrai site Internet. Wait and see...
19 septembre : c'est fait ! Le contenu de ce blog est désormais disponible sur mon site "Tu peux courir !". La partie consacrée à la SF héberge désormais cette bibliographie française de Larry Niven...



Mes autres blogs :

Urgesat ! Science Fiction

Urgesat ! SF Page 2 : de l'anti-utopie

Urgesat ! (mon blog politique)

Urgesat ! Education (mon blog consacré à l'éducation et à l'école)

Urgesat ! Zététique

Bibliographie électronique

Top 10

AGLLB









Campagne pour la défense de la liberté d’expression.


posted by Sylvain  # 2.7.03
Previous

Skip Prev 5

List Prev 5

Next

Skip Next 5

List Next 5

List All Random Site Join!
This Net Ring Powered by
This RingSurf Net Ring site is owned by Urgesat ! Larry Niven


Archives

This page is powered by Blogger. Isn't yours?